La compassion face au désastre
Alors que la saison des ouragans commence tôt, êtes-vous prêt à faire preuve de compassion en action ?
Le mot « sans précédent » est devenu l’un des qualificatifs les plus frappants de l’ouragan Beryl. Divers médias ont noté que des températures de surface plus élevées que la normale dans la mer des Caraïbes ont précipité cette tempête, déclenchant ainsi la saison des ouragans bien plus tôt qu'à tout moment au cours du siècle dernier.
Beryl a laissé dans son sillage un chemin de destruction qui se fera sentir dans les Caraïbes pendant un certain temps. Les statistiques sont trop réelles pour être niées ou minimisées : 6 morts et 6 981 sinistrés à Grenade, 3 autres morts en Jamaïque avec 1 800 évacués, et 1 360 autres évacués à Saint-Vincent-et-les Grenadines pour un total de 4 800 sinistrés.
Mais les statistiques elles-mêmes n’expliquent pas vraiment la gravité de ce que les gens ont vécu. Une « panne de courant » peut être interprétée par les citadins nord-américains comme un léger inconvénient qui dure quelques minutes. Les pannes prolongées subies par le 70% des Jamaïcains, par exemple, pourraient se traduire par une détérioration des aliments due à une perte de réfrigération. Certaines personnes ont également perdu une partie importante de leurs jardins et de leurs fermes à cause des vents violents et des inondations. Et dans certaines parties de Saint-Vincent, des îles et des communautés entières ont été rasées. Il y a actuellement environ 51 000 personnes ayant besoin d’aide à Saint-Vincent-et-les Grenadines, et 160 000 autres personnes ayant des besoins similaires en Jamaïque. Même si le nombre de morts est relativement faible, l’ampleur des souffrances ne doit pas être sous-estimée.
Le plan de réponse initial d'ADRA IAD comprenait une aide directe en espèces aux personnes touchées, ou bien la livraison de repas chauds, de kits alimentaires, de kits d'hygiène et de produits de nettoyage pour la maison là où une aide directe en espèces n'était pas réalisable/appropriée.
Zones d'impact
LAVAGE
Aide alimentaire
Santé
protection
Abri
Alimentation
Le besoin est urgent
ADRA Canada a engagé sa part dans la réponse collective du réseau ADRA plus large, à hauteur de $110 000 (USD), bien qu'une partie de ce montant total reste à atteindre au moment de la rédaction de cet article. Des centaines de ménages ont déjà été aidés en Jamaïque, à Grenade, à Saint-Vincent et au Mexique, et d'autres travaux doivent encore être entrepris et achevés.
Malheureusement, Beryl n’est probablement qu’un début. La saison des ouragans 2024 sera probablement l’une des plus actives de mémoire récente. Et cette préoccupation concernant les cyclones et les ouragans ne tient même pas compte de la prévalence importante des tremblements de terre dans certaines parties des Caraïbes, comme le séisme de magnitude 3,7 ressenti en Jamaïque le mardi 16 juillet.
Un soutien sans restriction aux populations de cette région sera essentiel d’ici la fin de la saison des ouragans, fin novembre. ADRA Canada lance un appel aux dons dirigés vers « là où les besoins sont les plus grands » pour faire face facilement aux catastrophes qui pourraient encore se produire.
Dans la lutte entre les survivants et les catastrophes qui les attendent, que la compassion prévale.