Égalité des genres
À l’échelle mondiale, 1 femme sur 3 subissent des violences physiques et/ou sexuelles au cours de leur vie, mais ce chiffre ne reflète pas toute l'histoire. Certaines populations telles que les femmes âgées, les adolescentes ou les femmes et les filles handicapées sont sous-représenté dans la plupart des recherches disponibles. Selon le Dépôt de données d'ONU FemmesAlors que 188 pays communiquent des données sur diverses formes de violence fondée sur le genre (VBG), seuls 18 disposent de données spécifiques sur les mariages d’enfants, les mariages précoces et les mariages forcés.
Il existe deux principaux types de données sur la VBG
1. Données de prévalence
- Suit le taux et la fréquence de la violence basée sur le genre dans une population, souvent collectés au moyen d'enquêtes.
- La collecte de ces données peut être risquée pour les répondants, les exposant à un nouveau traumatisme, à la stigmatisation ou à des préjudices.
- Par conséquent, les données sur la prévalence sont rarement recueillies dans les contextes humanitaires ou à haut risque.
2. Données de non-prévalence
- Suit le taux et la fréquence de la violence basée sur le genre dans une population, souvent collectés au moyen d'enquêtes.
- La collecte de ces données peut être risquée pour les répondants, les exposant à un nouveau traumatisme, à la stigmatisation ou à des préjudices.
- Par conséquent, les données sur la prévalence sont rarement recueillies dans les contextes humanitaires ou à haut risque.
Pourquoi est-ce important ?
Sans données précises et complètes, il est plus difficile de concevoir et de mettre en œuvre des systèmes de prévention et de soutien efficaces. Des données fiables permettent aux gouvernements, aux organisations et aux communautés d'agir, mais la collecte de ces informations doit être effectuée de manière éthique et sûre.
Pourquoi les données sur la VBG sont-elles importantes ?
Les données sur la violence sexiste sont à la base de politiques et de programmes efficaces. Elles nous aident à comprendre l’ampleur et les schémas de la violence, à identifier les causes sous-jacentes et à éclairer les stratégies visant à prévenir la violence sexiste et à soutenir les survivants.
Collecte de données éthique : une approche « Ne pas nuire »
La collecte de données sur la violence sexiste exige une extrême prudence. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) souligne que les avantages de la collecte de données doivent l’emporter sur les risques pour les participants. Avant de recueillir des informations, les communautés doivent avoir accès à des services de soutien de base tels que des soins de santé, des conseils et une assistance juridique.
Les principes clés incluent :
• Prioriser la confidentialité, la sécurité et la dignité.
• Éviter de nuire aux survivants.
• Partager les résultats avec les communautés pour favoriser le changement local.
Comment ADRA Canada utilise les données pour prévenir la violence sexiste
Chez ADRA Canada, nous veillons à ce que la collecte de données soit éthique, inclusive et axée sur la communauté. Dans le cadre du projet TOGETHER, financé par Affaires mondiales Canada, nous utilisons une méthode innovante appelée ColMEAL (Suivi, évaluation, reddition de comptes et apprentissage menés par la communauté).
Que peut-on faire ?
• Investir dans les organisations locales de défense des droits des femmes pour collecter et utiliser les données en toute sécurité.
• Donner la priorité aux données de non-prévalence pour minimiser les risques.
• Considérez le manque de données comme un appel à l’action, et non comme un signe que la violence sexiste n’existe pas.
Rejoignez-nous pour créer le changement
À l’occasion des 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le genre, ADRA Canada appelle ses partenaires, ses donateurs et les communautés à combler les lacunes en matière de données et à privilégier les approches axées sur les survivantes. Ensemble, nous pouvons créer des communautés plus sûres et plus équitables où les femmes et les filles s’épanouissent.
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