Les travailleurs d’ADRA voient souvent le désespoir. C'est aux yeux d'une mère qui ne peut pas nourrir ses enfants. C'est dans les épaules affaissées d'un homme dont le seul moyen de subvenir aux besoins de sa famille a été détruit par une catastrophe naturelle. C’est la réaction craintive d’un enfant qui a fui la guerre et la destruction.
Nous sommes souvent confrontés à l’ampleur des crises auxquelles nous sommes confrontés. Les chiffres sont accablants. 800 millions de personnes souffrant de malnutrition. 663 millions de personnes ont besoin d’eau potable. 65,6 millions de réfugiés. En moyenne, $520 milliards sont nécessaires chaque année pour se relever des catastrophes naturelles.
La bonne nouvelle est qu’ensemble, nous faisons la différence.
Le père de Namana est mort et sa mère est vieille. Elle est la plus jeune de quatre enfants. Survivre au Soudan du Sud était difficile. Les dangers de la guerre étaient toujours proches. Sa famille élevait du bétail et cultivait du sorgho. Le bétail pouvait être vendu au marché de Kapoeta, à trois jours de marche. Le sorgho, complété par des fruits et légumes sauvages, leur permettait de manger deux fois par jour.
Puis la vie est devenue plutôt une lutte. Il y a trois ans, le bétail de sa famille a été perdu lors d'un raid. Leurs seuls actifs négociables avaient disparu. Ils ont continué à cultiver du sorgho jusqu'à ce que la sécheresse de cette année détruise les récoltes.
Pour gagner de l’argent, ils coupent désormais des arbres pour fabriquer du charbon de bois qu’ils vendent au marché de Kapoeta. Parfois, ils gagnent suffisamment pour avoir un repas de riz par jour. Parfois, ils n’ont rien à manger de la journée.
Des famines peuvent être anticipées. Les signes sont présents bien avant qu’une déclaration officielle ne soit faite. Mauvaises récoltes, migrations massives de petits agriculteurs, augmentation des prix, inaccessibilité croissante aux zones durement touchées ; ADRA et la Banque canadienne de grains ont vu les signes et ont commencé à se préparer. Des dispositions ont été prises pour acheter, transporter et distribuer de la nourriture aux habitants des villages entourant Kapoeta pendant trois mois.
Namana a marché pendant trois jours pour récupérer sa part de sorgho, de haricots, d'huile et de sel*. Cela devrait suffire à nourrir sa famille pendant un mois, mais nous n'avons pas pu aider tout le monde, alors Namana partagera avec ses proches. Elle espère que la nourriture durera plus de quelques jours.
Cela peut sembler peu, mais pour la famille de Namana, cela a du sens. Avoir de la nourriture pour remplacer celle perdue à cause de la sécheresse et de la guerre suffit à remplacer le désespoir dans leurs yeux par de l'espoir.
Vos dons à l'Offre de secours en cas de catastrophe et de famine, au Fonds de secours contre la famine de contrepartie du gouvernement et à notre Ration Meal Challenge nous permettent de sauver des vies comme celle de Namana. Ne doutez jamais que votre soutien fait une véritable différence.