C'est la pire crise humanitaire dans le monde aujourd'hui. Quatre millions et demi de Syriens cherchent refuge contre la guerre civile brutale qui a déchiré leur pays et brisé leurs vies. Des millions d'autres essaient de garder une longueur d'avance sur le carnage en se déplaçant de village en village en Syrie. La guerre civile dure depuis cinq longues années. Des centaines de milliers de personnes sont mortes et beaucoup
plus portent des cicatrices physiques et émotionnelles. Il y a peu d'espoir de paix.

Pourtant, des enfants comme Raisan rêvent encore. Elle rêve qu'un jour elle deviendra médecin pour aider ceux qui sont malades et qui souffrent. Le père de Raisan a longtemps travaillé au Liban. Sa famille vivait en Syrie et il envoyait la majeure partie de son salaire chez lui pour subvenir à ses besoins. Craignant pour leur sécurité, lorsque le conflit est devenu trop dangereux, il leur a dit de quitter la Syrie et de s'installer au Liban. Son salaire était plus que suffisant pour les soutenir en Syrie, mais le coût de la vie au Liban est bien plus élevé. En Syrie, ils avaient une belle maison, mais maintenant ils vivent dans un appartement délabré de deux pièces sous un viaduc.

Les ressources du Liban ont été mises à rude épreuve par l'afflux de plus d'un million de réfugiés. Les enfants sont les plus durement touchés par la crise et ils représentent près de la moitié de la population réfugiée au Liban. Pour la plupart des familles de réfugiés, la nourriture, le logement et les soins de santé sont des priorités plus urgentes que l'éducation. Le plus grand obstacle à l'éducation des réfugiés syriens au Liban est le manque d'espace dans les écoles publiques. Les écoles sont débordées et ne peuvent tout simplement pas faire face au volume considérable de réfugiés. Plus de 200 000 enfants réfugiés en âge scolaire n'ont pas accès à une éducation adaptée à leur âge.

Refuser aux enfants une éducation entrave non seulement leur croissance intellectuelle et leur bien-être émotionnel, mais aussi leurs opportunités futures.

ADRA fournit de la nourriture, des abris et d'autres aides aux Syriens depuis plusieurs années. En réponse aux besoins éducatifs, en décembre 2014, ADRA a ouvert une école pour les enfants réfugiés grâce au financement de nos généreux donateurs et du gouvernement canadien. Raisan est maintenant l'un des étudiants. Au début, un espace au-dessus d'une banque commerciale a été loué. 120 enfants se sont inscrits et d'autres se sont inscrits sur une longue liste d'attente.

Mme Karan, une enseignante adventiste, est sortie de sa retraite pour devenir directrice. Les autres enseignants sont tous des réfugiés syriens. L'espace locatif n'étant pas idéal, une nouvelle école est en cours de construction sur le campus de l'Université du Moyen-Orient sur le site d'un ancien terrain de basket. Le nouveau bâtiment disposera de suffisamment d'espace pour les salles de classe, de toilettes adéquates et d'un espace pour les activités récréatives.

En réponse aux besoins immenses, le gouvernement canadien a lancé le Fonds d'aide d'urgence pour la Syrie. Tous les dons éligibles effectués avant le 31 décembre 2015, jusqu'à $100 millions, seront doublés.

ADRA continuera à fournir une assistance d'urgence et autre à ces personnes vulnérables.

Joignez-vous à nous en donnant généreusement pour que des enfants comme Raisan puissent réaliser leurs rêves.