La République démocratique du Congo (RDC) est un pays luxuriant composé de forêts tropicales, de collines et de montagnes. Elle abrite des gorilles, des rhinocéros blancs, des éléphants et des girafes. 

Sa beauté naturelle n'a d'égale que sa richesse en ressources naturelles, ce qui la classe parmi les plus riches en ces termes. 

Il est donc ironique que cette beauté et cette générosité coexistent avec l'une des plus grandes crises alimentaires au monde. Le pays compte le plus grand nombre d’habitants au monde – 27 millions – confrontés à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire.1 C’est alors que les gens n’ont pas un accès fiable à suffisamment d’aliments nutritifs et abordables. Pour s’offrir un peu de nourriture, ils doivent recourir à des stratégies d’adaptation à la crise, comme emprunter de l’argent ou épuiser leurs actifs. Pour allonger la quantité de nourriture, les familles rationnent les portions ou les adultes sautent des repas pour en laisser davantage à leurs enfants.  

Cette crise ne s'est pas produite du jour au lendemain. Des décennies de conflit et d’instabilité politique ont paralysé le développement, obligeant des millions de personnes à fuir leurs foyers et leurs terres agricoles. Les effets du conflit sont aggravés par le ralentissement économique résultant de la pandémie de COVID-19 et par la hausse de l’inflation. 

Responding to the Hunger Crisis, ADRA Canada

Cette crise alimentaire fait partie d’une crise mondiale aux proportions sans précédent qui se prépare depuis près d’une décennie. Heureusement, il commence à attirer l’attention qu’il mérite pour nous pousser à l’action.  

Que sommes-nous censés faire pour les 27 millions de personnes affamées en RDC, soit environ 345 millions de personnes affamées ?2 dans le monde? La réponse simple est : « Nourrir ceux qui ont faim et aider ceux qui sont en difficulté. » (Ésaïe 58 : 10, NLT) 

Comment pouvons-nous sauver des vies dès maintenant et construire un avenir de sécurité alimentaire, en œuvrant pour que la faim ne soit qu’un mauvais souvenir plutôt qu’une réalité intolérable ? Nous n’atteindrons pas un monde sans faim avant le retour de Jésus. Néanmoins, cela ne fait-il pas partie de notre appel de travailler vers cet objectif jusqu'à ce qu'Il vienne et l'accomplisse pleinement ? 

Avec votre soutien, ADRA travaille vers cet objectif. En RDC, un nouveau projet financé par la Banque canadienne de grains (CFGB) s'apprête à apporter un traitement nutritionnel thérapeutique à 1 000 enfants gravement malnutris. Après avoir terminé ce traitement vital, ils recevront un traitement supplémentaire pour soutenir et renforcer davantage leur santé. Le projet encouragera également les mères à allaiter leurs enfants de moins de deux ans. Les programmes communautaires promouvront les bonnes pratiques alimentaires. Cela sauvera des vies et repoussera les conséquences irréversibles de la malnutrition.  

Les familles recevront également de l’argent pour leur permettre d’acheter suffisamment de nourriture, de rembourser leurs dettes ou d’investir dans des moyens de subsistance pour subvenir à leurs besoins. Ce projet, ainsi que deux précédents similaires, bénéficieront à 22 000 personnes et leurs familles.  

Dans des pays comme le Kenya, le Mozambique et le Népal, les projets ADRA financés par le CFGB apprennent aux familles à cultiver leur propre nourriture et à investir dans le développement des moyens de subsistance. Des projets similaires débuteront bientôt au Soudan, en Indonésie et dans un pays d'Amérique du Sud. 

Il faudra que nous nous unissions tous pour faire face à cette crise. Même dans ce cas, il faudra que Dieu bénisse nos ressources et nos efforts. Mais Il nous a promis des bénédictions. Nous pouvons donc être intrépides dans « Nourrir ceux qui ont faim et aider ceux qui sont en difficulté. »