Myi menait autrefois une vie heureuse et paisible dans un petit village d’une région pittoresque du Myanmar. Il y a environ cinq ans, elle et sa famille ont été contraintes de fuir leur foyer en raison d'un conflit civil. Elle vit désormais dans un camp pour personnes déplacées à l'intérieur du pays (IDP). Myi, son mari, sa mère et ses cinq enfants partagent une maison en bambou d'une pièce dans un complexe où il y a peu de possibilités d'emploi ou de culture alimentaire. Son mari a récemment eu un accident qui l'a rendu handicapé, ce qui rend leur lutte encore plus difficile.

ADRA Canada aide à soulager certaines souffrances dans ces camps de personnes déplacées en mettant en place des systèmes d'eau et d'assainissement. ADRA aide également certaines des familles les plus vulnérables, comme celle de Myi, avec un petit don mensuel en espèces pour répondre à leurs besoins.

Mya est reconnaissante pour l'aide qu'elle reçoit et a partagé son histoire. Elle a déclaré :

"Avant que le conflit n’éclate dans notre village, nous vivions une vie agréable et paisible. Nous avions une petite ferme où nous pouvions cultiver tout ce dont nous avions besoin pour vivre. Notre petite maison en bambou avait une belle vue sur les montagnes. Nous avions deux vaches et élevions également d'autres animaux.

Lorsque le conflit a éclaté dans notre village, nous avons dû fuir. C'était tout simplement trop dangereux de rester plus longtemps. Avec trois jeunes enfants, nous avons fui à travers la jungle et avons dû traverser de nombreux ruisseaux et rivières pour rejoindre un autre village où nous avions des parents chez qui nous pouvions rester. Après un certain temps, ils ont dit que nous devrions aller chercher de l'aide ici, dans ce camp de personnes déplacées, qu'ils aidaient des gens comme nous ici.

Mon mari a trouvé du travail à l'extérieur du camp pour livrer du bois de chauffage, mais a eu un accident qui lui a brisé quelques os. Aujourd’hui, il souffre de nombreux maux de dos. Nous recevons l'aide du Programme alimentaire mondial et d'ADRA. Ce n'est pas beaucoup chaque mois, mais nous utilisons l'argent pour acheter de la nourriture et envoyer notre fils aîné à l'école ici dans le camp.

Nous sommes très reconnaissants de l’aide que nous recevons ici, mais ce n’est pas une bonne vie d’être déplacés internes. Nous aimerions beaucoup retourner dans notre petite ferme au bord des montagnes, mais jusqu'à présent, ce n'est pas possible. Alors que je regarde vers l’avenir, je prie pour que je puisse au moins offrir à mes enfants un moyen de recevoir une éducation afin qu’ils puissent avoir une vie meilleure.